A voir, le chef d'oeuvre cinématographique de Jean Renoir, "La grande illusion " dans sa version remastérisée.
Première Guerre mondiale : dans un camp de prisonniers dirigé par von Rauffenstein (Eric von Stroheim, dément), trois hommes creusent un tunnel pour tenter de s’échapper. Mais ils sont expédiés en forteresse où le sacrifice de l’un permettra la fuite des autres.
Sorti en 1937, vilipendé en 1946 (comment accepter la vision d’Allemands cultivés et courtois ?), élevé au rang de classique en 1950, ce film pacifiste montre avec une grande subtilité l’antagonisme des classes sociales : Boeldieu (Pierre Fresnay) est un aristocrate, Maréchal (Jean Gabin), un ouvrier, Rosenthal (Marcel Dalio), le fils d’une famille de banquiers juifs. Leur union sacrée va donc se lézarder. Une fracture accentuée par les rapports privilégiés des deux nobles : Boeldieu et von Rauffenstein, conscients d’appartenir à un monde en voie d’extinction.
Sorti en 1937, vilipendé en 1946 (comment accepter la vision d’Allemands cultivés et courtois ?), élevé au rang de classique en 1950, ce film pacifiste montre avec une grande subtilité l’antagonisme des classes sociales : Boeldieu (Pierre Fresnay) est un aristocrate, Maréchal (Jean Gabin), un ouvrier, Rosenthal (Marcel Dalio), le fils d’une famille de banquiers juifs. Leur union sacrée va donc se lézarder. Une fracture accentuée par les rapports privilégiés des deux nobles : Boeldieu et von Rauffenstein, conscients d’appartenir à un monde en voie d’extinction.